En cette Journée internationale des femmes et des filles dans les sciences, Afrique One-ASPIRE (AOA) a décidé de mettre en avant la place des femmes et des filles dans son programme de recherche.
Les femmes ont une place spéciale dans le programme. Les pourcentages et les mesures d’accompagnement en témoignent.

Concernant les statistiques, l’équipe de coordination du programme compte treize (13) membres, dont six (6) femmes, ce qui correspond à 46,15% des effectifs. L’AOA a cinq (5) programmes de formation pilotés par dix (10) post-doctorants – cinq (5) d’entre eux sont des femmes (50%). Environ 40% des boursiers du programme sont des femmes scientifiques. En fait, 28 des 72 boursiers du programme sont des femmes. D’après les chiffres ci-dessus, les femmes atteignent un taux de 45% dans le programme AOA. Il s’agit du taux le plus élevé depuis le début du programme.

Sachant que la responsabilité des soins aux enfants est considérée comme un facteur majeur contribuant au manque de visibilité des femmes dans la recherche et le monde académique, le programme a mis en place des mesures d’accompagnement spécifiques. Ceux-ci facilitent la mobilité des femmes pour participer aux conférences et ateliers de formation.
Dans le cadre des conditions de subvention DELTAS, une politique a été élaborée pour répondre aux besoins des mères allaitantes. Les frais de déplacement des mères allaitantes et de leurs bébés pour assister à des ateliers / conférences sont couverts en plus du service de nounou sur place. Les entretiens avec des boursières ont montré: (i) l’appréciation d’un programme répondant aux besoins les plus urgents des mères-scientifiques; (ii) le soulagement du fait que l’allaitement d’un bébé n’a pas eu pour effet de les exclure des programmes de recherche et de formation en bourses et (iii) le sentiment de pouvoir poursuivre leur carrière scientifique.

À propos d’Afrique One-ASPIRE
Le Partenariat scientifique africain pour l’excellence en recherche d’ intervention (Afrique One-ASPIRE, AOA), est un consortium de recherche panafricain pour le renforcement des capacités dans «One Health». Collaborant avec 21 institutions de 14 pays africains et européens, ses recherches portent sur la santé des écosystèmes et des populations en élargissant les frontières disciplinaires, sectorielles, linguistiques, culturelles et géographiques. Avec près de 72 post-doctorants, doctorants et étudiants en master, AOA mène des recherches interdisciplinaires et transdisciplinaires sur les maladies à l’interface homme-animal-environnement (zoonoses) et les maladies tropicales négligées.